« Être né quelque part, pour celui qui est né C’est toujours un hasard… » … chantait Maxime Le Forestier
Pour moi ce fut Toulon, berceau de ma famille. Port du levant. Grand port militaire. La plus belle rade d’Europe.
Cette proximité avec la mer m’a irrémédiablement forgé cet esprit de liberté qui continue de m’habiter.
Mais avec la mer il y a également la terre.
La garrigue exubérante. Les versants du mont Faron. Les collines environnantes.
La liste de tout ce qui me rattache à cette belle ville de lumière qu’est Toulon serait longue. Elle est indissociable de cette Provence dans laquelle elle baigne. Avec cette côte déchirée, avec ces criques ombragées par des pins parasols qui s’inclinent dans une ultime révérence. Avec cette mer agitée qui vient frapper les rochers dans de grands coups de boutoir les jours de fort mistral. Et ces mouettes qui gueulent dans un ciel étale, sans nuage, en état d’apesanteur.